NBA Previews : Philadelphia Sixers

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Jerryd Bayless (Milwaukee) - Gerald Henderson (Portland) - Timothe Luwawu (Draft) - Sergio Rodriguez (Real Madrid) - Dario Saric (Anadolu Efes) - Ben Simmons (Draft)

Principaux Départs : Isaiah Canaan (Chicago) - Ish Smith (Detroit)

Starting Five : Jerryd Bayless - Nik Stauskas - Ben Simmons - Jahlil Okafor - Nerlens Noel

Salaires : 

La clé de la saison : Ben Simmons à quel niveau ?

Ben Simmons est annoncé comme une future superstar de la NBA. Ok mais quand ? On a vu sur les dernières saisons que les Sixers ne sont pas dérangés par le fait de prendre leur temps et avec les jeunes pépites qu'ils possèdent, il en faudra encore pour les voir exploser. Simmons peut il devenir un top player NBA dès cette saison ? Ce n'est pas impossible et Philadelphia n'attend que ça. Les Sixers peuvent ils viser haut ? Ça semble compliqué d'aller chercher les playoffs même avec un Ben Simmons au top.

Point Fort : Un potentiel immense

Quelle équipe peut se vanter de posséder un roster aussi prometteur que Philadelphia ? A peu près personne. A l'intérieur, le mélange de jeunesse et de talent parait incroyable. Avec Simmons, Saric, Okafor, Noel ou encore Embiid, La raquette des Sixers a de l'avenir. Certes, l'équilibre parait étrange par rapport aux lignes arrières mais un échange parait tout à fait envisageable pour compenser. Si tout se passe bien, le secteur intérieur peut devenir monstrueux dans les années à venir.

Point Faible : Une base arrière faiblarde

Avec un duo Bayless-Stauskas qui devrait débuter les matchs, on ne peut pas dire que les Sixers possèdent les nouveaux Splash Brothers. Les deux sont des joueurs intéressants mais pas des candidats au titre de MVP à priori. Derrière ? On peut espérer une saison pleine du valeureux espagnol Sergio Rodriguez ou du frenchie Timothe Luwawu mais sauf grande surprise, les Sixers devraient souffrir à ce nveau là.

Pronostic : 11ème à l'Est et une saison pleine d'encouragements.

Monfils échoue en demies

En demies-finales du tournoi de Tokyo, Gaël Monfils s'est incliné en deux sets secs (6-4, 6-4) face à l'excentrique Nick Kyrgios.

Déception pour Gaël

Après son titre en juillet à Washington face à Ivo Karlovic ainsi que ses finales à Rotterdam et Monte-Carlo respectivement perdues face à Martin Klizan et Rafael Nadal, Gaël Monfils ne verra pas sa troisième finale de l'année. Battu par un Kyrgios plus tranchant, le français s'est fait breaké deux fois dans cette rencontre, suffisant pour l'Australien qui jouera sa finale face au belge David Goffin. On espérait mieux pour Monfils, qui aurait pu aller chercher le titre au Japon.


Kyrgios, la passe de 3 ?

De son côté, Nick Kyrgios, 15ème mondial actuellement, disputera sa troisième finale de l'année à Tokyo. Son bilan ? 100% de victoires pour l'instant. Le jeune australien ne dispute pas ses finales, il les gagne. Vainqueur de Marin Cilic à Marseille en février dernier puis de John Isner à Atlanta, Kyrgios est efficace en finale et devra le confirmer face à Goffin à Tokyo. Jamais deux sans trois ?
Auteur d'une saison en demie teinte, l'australien est plein de promesses mais son comportement parfois à la limite, pourrait lui jouer des tours.

Le fantasque Nick Kyrgios

Monfils en lutte pour le Master

Actuellement 6ème mondial sur la saison, Gaël Monfils est au top et il pourrait être récompensé.
La course au Master de Londres est lancée et ce tournoi auquel participent les 8 meilleurs tennismen de la saison pourrait voir arriver un français. Monfils a de la marge sur le 9ème (premier non-qualifié) qui est Tomas Berdych, qui s'est incliné au premier tour du tournoi de Pékin. Autre bonne nouvelle pour le français, Dominic Thiem, jeune autrichien s'est également arrêté au premier tour à Pékin. Monfils est sur la bonne voie pour accéder au prestigieux tournoi londonien mais devra réussir ses tournois de Shangai et de Bercy, qui arrivent vite.

Thiem et Berdych, deux concurrents dans la course au Master

NBA Previews : Portland Trail Blazers

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Festus Ezeli (Golden State) - Shabazz Napier (Orlando) - Evan Turner (Boston)

Principaux Départs : Gerald Henderson (Philadelphia) - Brian Roberts (Charlotte)

Starting Five : Damian Lillard - C.J. McCollum - Evan Turner - Al-Farouq Aminu - Mason Plumlee

Salaires : 

La clé de la saison : La santé de Damian Lillard

Lillard est loin d'être un joueur fragile (Seulement 7 matchs non débutés en 4 saisons NBA !) mais la Lillard-dépendence des Blazers est tellement importante que si leur meneur star venait à se blesser, ce serait dramatique pour cette équipe si surprenante la saison dernière. Il n'y a aucune raison que cela arrive et on ne lui souhaite pas mais une longue absence de Lillard couterait sûrement la qualif' en playoffs.

Point Fort : Un backourt excitant

Lorsque C.J.McCollum et Damian Lillard sont sur le parquet, tout peut arriver. Offensivement, lorsque leurs shoots rentrent, ce qui arrive souvent, les deux joueurs sont très difficile à stopper. A 24 et 25 ans, leur progression est encore possible, notamment dans le secteur défensif, où Portland doit progresser. Les arrivées d'Evan Turner et de Festus Ezeli ainsi que le maintien d'Allen Crabbe sont de très bonnes choses pour une franchise prometteuse.

Point Faible : La répartition du scoring

Qui pour scorer à l'intérieur ? Personne. Aminu n'est pas vraiment un joueur intérieur et les 9 points de moyenne de Mason Plumlee, première force offensive intérieure la saison dernière, donnent la nausée. Il va falloir trouver des solutions car les défenses se concentrent, à raison, sur le backourt et personne ne prend ce rôle de 3ème option offensive. Evan Turner pourrait faire du bien.

Pronostic : 5ème à l'ouest

Les Bleus convaincants face à la Bulgarie

Face à des Bulgares bien faiblards, les hommes de Didier Deschamps se sont imposés tranquillement (4-1) dans la course à la qualification à la qualification pour la Coupe du Monde 2018.

Des débuts cauchemardesque

Malgré ses 27 minutes jouées, Bacary Sagna a été l'homme le plus en vue lors de la première période de ce France - Bulgarie, au Stade de France. L'ancien tressé a d'abord provoqué un penalty bulgare dès la 7ème minute, transformé  par Aleksandrov, puis a déposé un centre sur la tête de Kevin Gameiro. Blessé sur l'action du penalty, Sagna a été remplacé par Djibril Sidibé à la 27ème minute.

Après ce début délicat, l'Équipe de France a réagi. D'abord par l'intermédiaire d'un efficace Kevin Gameiro, qui surgit dans le dos de la défense bulgare à la 23ème minute pour couper de la tête un centre de Sagna. Puis, 3 minutes plus tard, le centre de Dimitri Payet n'a pas trouvé preneur jusqu'à ce qu'il franchisse la ligne de but de Stoyanov. Enfin, à la 38ème minute, Pirgov a offert à Antoine Griezmann une balle de but que l'attaquant de l'Atletico n'a pas gâchée.
Les Bleus sont rentrés au vestiaire avec 2 buts d'avance et une prestation convaincante.

De retour et d'attaque, les français ont dominé et maitrisé leur sujet pendant la quasi totalité du match. Puis, au terme d'une action collective à trois, Kurzawa a décalé Griezmann qui, en une touche de balle, a servi Kevin Gameiro, son coéquipier madrilène pour offrir la victoire aux Bleus.

La France n'a que peu été inquiétée et a rassurée après une prestation décevante en Biélorussie (0-0)

Les Pays-Bas en ligne de mire

La réception de la Bulgarie, 74ème nation au classement FIFA, se devait d'être une formalité pour une Équipe de France qui fait aujourd'hui partie du top des équipes mondiales. Elle l'a été. Désormais en tête du groupe A, à égalité avec les Pays-Bas, la France doit maintenant se projeter vers leur prochain rendez-vous, lundi soir, face...aux Pays-Bas.
Ce duel peut déjà être un début de finale dans la course au premier du groupe, seul qualifié direct pour la Coupe du Monde. Après leur match nul (1-1) en Suède le 6 septembre dernier, les coéquipiers de Wesley Sneijder se sont également imposés 4 à 1 face aux biélorusses grâce notamment à Quincy Promes, l'ailier du Spartak Moscou.

Les Bleus devront se méfier de leurs adversaires, privés d'Euro cet été et sûrement affamés à l'idée de rejouer une grande compétition. Rendez-vous lundi soir (20h45) à Amsterdam pour un duel qui s'annonce électrique.

NBA Previews : Charlotte Hornets

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Marco Belinelli (Sacramento) - Roy Hibbert (LA Lakers) - Brian Roberts (Portland) - Ramon Sessions (Washington)

Principaux Départs : Al Jefferson (Indiana) - Courtney Lee (New York) - Jeremy Lin (Brooklyn)

Starting Five : Kemba Walker - Nicolas Batum - Michael Kidd-Gilchrist - Marvin Williams - Cody Zeller

Salaires : 

                  

La clé de la saison : La santé de MKG

Avec 122 matchs manqués lors des 3 dernières saisons, on peut qualifier Michael Kidd-Gilchrist de fragile. Malgré cela, c'est un joueur de talent dont les Hornets auront besoin pour rallier les playoffs. Capable de limiter n'importe quel ailier, MKG doit prouver qu'il a progressé offensivement pour permettre à son équipe de passer un cap.

Point Fort : La triplette des petits

Le trio Walker-Batum-Kidd-Gilchrist est un trio complémentaire capable de scorer tout en défendant intelligemment. Ces joueurs sont les têtes de gondole d'une équipe qui monte. Les Hornets pourront compter sur les points de Kemba, l'intelligence de jeu et la polyvalence de Nic Batum et la solidité défensive de MKG.

Point Faible : Le poste 5

Al Jefferson sortait de sa pire saison depuis 10 ans en NBA et il est parti. Les dirigeants des Hornets ont jeté leur dévolu sur Roy Hibbert pour le remplacer. Ce n'est pas forcément la meilleure idée de l'histoire. Le jamaïcain faisait partie l'année dernière des pires pivots titulaires de la ligue. Avec ses 6 points et 5 rebonds par match aux Lakers, Hibbert n'a pas forcément brillé. On n'a rien contre Cody Zeller mais ce n'est pas non plus le nouveau Shaq. Cependant, il est jeune et aura plus de responsabilités que l'an dernier. A lui de prouver qu'il a les capacités pour être titulaire d'une équipe en playoffs. A moins que Spencer Hawes sorte une saison monumentale. On rigole.

Pronostic : Bataille pour les playoffs mais 9ème place.

NBA Previews : Brooklyn Nets

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Anthony Bennett - Trevor Booker (Utah) - Randy Foye (OKC) - Jeremy Lin (Charlotte) - Luis Scola (Toronto) - Greivis Vasquez (Milwaukee)

Principaux Départs : Wayne Ellington (Miami) - Jarrett Jack (Atlanta) - Thomas Robinson - Thaddeus Young (Indiana)

Starting Five : Jeremy Lin - Rondae Hollis-Jefferson - Bojan Bogdanovic - Luis Scola - Brook Lopez

Salaires : 

La clé de la saison : Où en est Jeremy Lin ?

Auteur d'une saison honorable en back-up de Kemba Walker à Charlotte, Jeremy Lin retrouve la ville qui l'a révélé aux yeux du monde entier : New York. Certes, c'est à Brooklyn que Lin va retrouver un poste de titulaire et pas aux Knicks mais il va falloir faire une saison très solide pour espérer vendre un minimum de rêve aux supporters.

Point Fort : Brook Lopez

Pas évident de trouver des qualités à cette franchise des Nets. Brook Lopez est sûrement le seul digne d'être titulaire dans une équipe NBA. Bogdanovic, Scola et Lin sont des bons joueurs mais pas suffisamment pour espérer quelque chose cette saison. Lopez devra continuer à porter Brooklyn comme il le fait depuis trop de saisons.

Point Faible : A peu près tout

Les Nets ont de fortes chances d'être la pire équipe de la ligue cette saison. Sûrement au coude-à-coude avec les Lakers ou Philly, Brooklyn a un potentiel bien moindre et les fans New-Yorkais ont bien du courage. On regardera d'un oeil ce que peuvent donner les quelques recrues comme Lin. Brooklyn va passer derrière les Sixers dans les bas-fonds de la conférence Est.

Pronostic : Dernier de la conférence Est

NBA Previews : Orlando Magic

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : DJ Augustin (Denver) - Bismack Biyombo (Toronto) - Jeff Green (LA Clippers) - Serge Ibaka (Oklahoma City) - Jodie Meeks (Detroit)

Principaux Départs : Dewayne Dedmon (San Antonio) - Ersan Ilyasova (Oklahoma City) - Brandon Jennings (New York) - Shabazz Napier - Andrew Nicholson (Washington) - Victor Oladipo (Oklahoma City) - Jason Smith (Washington)

Starting Five : Elfrid Payton - Evan Fournier - Aaron Gordon - Serge Ibaka - Nikola Vucevic

Salaires : 

La clé de la saison : Gordon à l'aile, sérieusement ?

Dans une NBA de plus en plus portée vers le shoot extérieur et le small-ball, le Magic devrait commencer avec Aaron Gordon à l'aile, soit 2,06m et 28% à 3 points en carrière. Pas ouf. Ce serait pas une mauvaise idée que Jeff Green redevienne Jeff Green.


Point Fort : Le secteur intérieur

Les arrivées de Biyombo et Ibaka, deux joueurs au profil défensif, sont très excitants pour la raquette floridienne. En effet, quoi de mieux qu'un joueur près à aller au charbon pour épauler le talentueux mais tendre Niko Vucevic ?

Point Faible : Le poste de meneur

Elfrid Payton ne serait il pas le pire meneur titulaire de la conférence Est ? La question doit se poser. Incapable de rentrer un shoot à plus de 4 mètres du cercle, le chevelu meneur du Magic doit travailler son shoot. A la manière d'un Rajon Rondo, son défenseur lui laisse toujours quelques mètres de manoeuvre mais contrairement à ce bon vieux Rajon, le brave Elfrid n'a pas un talent comparable à Rondo à la passe.

Pronostic : 14ème à l'Est

NBA Previews : Sacramento Kings

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Arron Afflalo (New York) - Matt Barnes (Memphis) - Skal Labissiere (Kentucky)

Principaux Départs : Quincy Acy (Dallas) - Marco Belinelli (Charlotte) - Seth Curry (Dallas) - Rajon Rondo (Chicago)

Starting Five : Darren Collison - Arron Afflalo - Rudy Gay - Willie Cauley-Stein - DeMarcus Cousins

Salaires : 

La clé de la saison : La volonté de gagner

Le talent est là du côté de Sacramento. Avec le meilleur pivot de la ligue et des joueurs de complément intéressants, les Kings peuvent, sur le papier, aspirer à viser les playoffs. L'année dernière, une cohésion plus que douteuse et une hargne parfois insuffisante ont foutu en l'air les espoirs des dirigeants californiens. Il y a une base intéressante mais il manque un petit quelque chose pour passer la seconde. Il va falloir travailler là dessus pour passer un cap.

Point Fort : DeMarcus Cousins

La saison dernière, l'ancien pivot de Kentucky a tourné à 26 points et 12 rebonds de moyenne. A 26 ans, c'est tout simplement hallucinant. Cousins est le meilleur joueur à son poste et il ne va pas s'arrêter là. C'est lui qui porte Sacramento sur ses épaules.

Point Faible : Le leadership

Cousins n'est pas un leader dans l'âme et cette franchise ne possède pas réellement de mentor, au moins mental, pour tirer l'équipe vers le haut. L'ajout de Matt Barnes peut être un pari payant. Le départ de Rondo peut également faire du bien dans la cohésion du groupe.

Pronostic : Pas de Playoffs

NBA Previews : Indiana Pacers

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Aaron Brooks (Chicago) - Al Jefferson (Charlotte) - Kevin Seraphin (New York) - Thaddeus Young (Brooklyn) - Jeff Teague (Atlanta)

Principaux Départs : George Hill (Utah) - Jordan Hill (Minnesota) - Solomon Hill (New Orleans) - Ty Lawson (Sacramento) - Ian Mahinmi (Washington)

Starting Five : Jeff Teague - Monta Ellis - Paul George - Thaddeus Young - Myles Turner

Salaires : 

La clé de la saison : Myles Turner doit devenir grand

Ian Mahinmi parti, c'est le jeune Myles Turner qui va devenir pivot titulaire indiscutable à Indiana. Turner devra prouver qu'il a la solidité pour rivaliser avec les plus belles raquettes de l'Est.

Point Fort : Paul George, tout simplement

Après une saison 2014-2015 à 6 petits matchs à cause d'une grave blessure, Paulo a remis les pendules à l'heure la saison dernière et a choisi le fuseau horaire de l'excellence. Cumulant 23 points, 7 rebonds et 4 passes de moyenne en 81 matchs joués, George a montré qu'il était capable de porter sa team sur le dos. Il devra faire au moins aussi bien pour viser haut. Indiana en est capable, notamment grâce à un été intelligent.

Point Faible : Mais qui pour l'épauler ?

Derrière George, on retrouve des joueurs solides mais sont ils capables d'être le lieutenant du numéro 13 ? Avec Teague, Ellis ou encore Thaddeus Young, les Pacers possèdent des joueurs capables d'apports offensifs conséquents. Il va falloir qu'un de ceux là passe un cap pour que les Pacers fassent fort cette saison, en sortant les Cavs en playoffs par exemple.

Pronostic : Top 4 à l'Est. Capable de faire fort en playoffs.

NBA Previews : Dallas Mavericks

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Quincy Acy (Sacramento) - Harrison Barnes (Golden State) - Andrew Bogut (Golden State) - Seth Curry (Sacramento)

Principaux Départs : Raymond Felton (LA Clippers) - JaVale McGee (Golden State) - Zaza Pachulia (Golden State) - Chandler Parsons (Memphis)

Starting Five : Deron Williams - Wesley Matthews - Harrison Barnes - Dirk Nowitzki - Andrew Bogut

Salaires : 

La clé de la saison : Le talent de Harrison Barnes

Champion NBA avec les Warriors en étant titulaire, Harrison Barnes n'était que la 4ème option offensive du côté d'Oakland. A Dallas, Barnes va obtenir de plus importantes responsabilités et tenter de porter les Mavs sur ses jeunes épaules. On ne sait pas vraiment de quoi le Black Falcon est capable et il va devoir prouver qu'il en a sous le capot. Pour titiller les cadors de la conf' Ouest, Barnes va devoir être au top.

Point Fort : Des recrues alléchantes et beaucoup de talent

Malgré les importants départs (Parsons, Felton, le beau Zaza), Dallas a su se renforcer cet été. En effet, Andrew Bogut sera plus intéressant qu'un Zaza Pachulia dans la protection du cercle et dans les tâches ingrates. Quant à Harrison Barnes, on ne sait pas trop où le situer mais une chose est sûre : il faut prendre des risques pour gagner et l'arrivée de Barnes pourra s'avérer payante.

Point Faible : Une bande de fragiles

Si tout le 5 reste en bonne santé, Dallas sera bien placé dans la course acharnée aux playoffs. Mais avec des si, on coupe du bois. Wes Matthews est un homme à la santé fragile, tout comme Andrew Bogut. Le chevelu Dirk a récemment soufflé ses 38 bougies et Deron Williams n'apporte pas autant de garanties qu'au temps de son phénoménal duo avec Carlos Boozer dans l'Utah. Les Mavericks vont pouvoir couper pas mal de bois.

Pronostic : 9ème place à l'Ouest et des vacances longue durée.

NBA Previews : Boston Celtics

Tous les soirs, pendant un mois, Feuille 2 Match vous propose ses previews NBA de cette saison. Tour d'horizon des teams NBA.

Principales Arrivées : Jaylen Brown (California) - Gerald Green (Miami) - Al Horford (Atlanta)

Principaux Départs : Jared Sullinger (Toronto) - Evan Turner (Portland)

Starting Five : Isaiah Thomas - Avery Bradley - Jae Crowder - Al Horford - Amir Johnson

Salaires : 

La clé de la saison : Le rôle de pivot

Malgré les arrivées intéressantes de Horford, Brown et Green, il manque toujours un vrai pivot de métier à Boston. Horford jouait pivot à Atlanta mais c'est véritable poste 4. Amir Johnson n'est pas un pivot et derrière, les Celtics n'ont pas de solution pour leur poste 5. C'est Johnson qui devrait faire office de pivot mais Brad Stevens va avoir du travail pour compenser cela s'il veut rivaliser avec les meilleurs équipes de la conférence Est.

Point Fort : La défense

La défense verte des Celtics est une vraie muraille. Steph Curry s'est cassé les pattes sur Avery Bradley et Marcus Smart, Jae Crowder ou encore Al Horford sont de solides références dans le domaine. Il faudra redoubler d'efforts pour scorer face aux rugueux Celtics. Ce ne serait pas étonnant de retrouver Boston au sommet des meilleures défenses de la ligue.

Point Faible : La fiabilité à 3 points

Très forte défensivement, l'équipe de Boston ne représente pas une menace extérieure, loin de là. Dans une ligue de plus en plus portée vers le shoot extérieur, l'absence de vrai shooteur et le départ de Evan Turner va faire mal aux Celtics.

Pronostic : Demi-finale de conférence.

Shaq, Iverson, Yao : 3 légendes au Hall of Fame

Vendredi soir, 3 légendes de la NBA vont faire leur entrée au Hall of Fame, le gratin du basket américain. Retour sur 3 carrières de légende.

Iverson, la réponse par l'élégance

Avec sa taille relativement petite pour la NBA (1,83m), Iverson ne paraissait pas taillé pour l'élite. Et pourtant. Avec une carrière incroyable, malheureusement sans titre, The Answer aura marqué la NBA par son élégance. 

Arrivée dans la cour des grands en 1996, Iverson est élu Rookie de l'année en 1997 alors qu'il tourne à 23,5 points, 7,5 passes et plus de 2 interceptions par match. C'est en 2000-2001 qu'il explose en décrochant le meilleur bilan de la NBA avec les Sixers et un titre de MVP avec 31 points, 5 passes et 2,5 interceptions de moyenne. Tout simplement énorme. Mais Philadelphia s'incline en finales face aux Lakers du Shaq et de Kobe. 

En 2006, et après des années de grande classe avec les Sixers, Iverson est échangé à Denver où ses stats commencent à chuter. AI retournera à Philadelphie pour une dernière pige en 2009-2010. 

Au Hall of Fame, Shaq ira

Shaquille O'Neal c'est un des meilleurs pivots de l'histoire. C'est 2,16m pour 147 kilos. Mais c'est aussi des surnoms et des séquences amusantes. Le Big Cactus sera intronisé au Hall of Fame cinq ans après avoir quitté la NBA. 

Tout a commencé à Orlando où O'Neal est choisi en 1ère position de la draft 1992. Il sera élu Rookie de l'année après une grande saison ponctuée d'une sélection en tant que titulaire au All Star Game. 

A Orlando, le Shaq détruit les défenses et les paniers, obligeant la NBA à solidifier les panneaux pour éviter des bris de verres sur les parquets. On se souviendra d'un match extraordinaire où il avait humilié les Nets avec un triple double stratosphérique (24 points, 28 rebonds, 15 contres). O'Neal aura mené le Magic en finales NBA en 1995 face aux Rockets d'un certain Hakeem Olajuwon.

En 1996, il s'envole pour Los Angeles pour retrouver Kobe Bryant et gagner 3 titres en 2000, 2001 et 2002. Les Lakers sont alors une équipe intraitable emmenée par un duo de choc. Mais les relations entre les deux hommes ne sont pas évidentes et O'Neal s'en va pour Miami où il trouve Dwyane Wade et y gagne un titre en 2006 sur la truffe des Mavericks.  

C'est à partir de là que le niveau du Shaq diminue et sa carrière se terminera par quelques piges du côté de Phoenix, Boston ou encore Cleveland. 

Yao, comme un symbole

Sous ses 2,29m, Yao Ming sera, demain soir, le premier chinois de l'histoire de la NBA à entrer au Hall of Fame. Un symbole important pour un sport hyper populaire où la Chine, pays le plus peuplé au monde, est finalement très peu représentée. Le multiple All Star a marqué la NBA de sa taille et son talent. Drafté en première position de la draft NBA 2002, draft assez faible, Yao a terrassé les pivots NBA, notamment avec 3 saisons à plus de 22 points et 10 rebonds de moyenne. Son duo avec Tracy McGrady restera comme une association redoutable et a marqué les fans de Houston.
Gêné par de nombreuses blessure, la Grande Muraille de Chine, comme il était parfois surnommé, n'a joué que 8 saisons en NBA. En Chine, il fut idolâtré par tout un peuple. En effet, sur ses 8 saisons dans la ligue américaine, il fut présent au All Star Game... 8 fois.

Vendredi soir, ce sont trois légendes qui rejoindront le Panthéon du basket. Au total, sur leurs 41 saisons NBA cumulées, 34 ont été ponctuées d'une sélection au All Star Game. Légendes.

Collet poursuit l'aventure bleue

Vincent Collet, entraineur de l'équipe de France de basket depuis 2009, a été maintenu par la fédération jusqu'en 2019, au moins.


Une volonté de continuité

En prolongeant Vincent Collet, la FFBB prend peu de risque. En effet, Collet connait bien la maison bleue puisqu'il coach l'équipe de France depuis l'Euro 2009 en Pologne. L'avantage d'une telle action est le fait qu'il n'y aura pas de temps d'adaptation pour un nouveau coach qui aurait dû prendre le temps de découvrir ses joueurs et les caractéristiques si particulières d'une place sur le banc d'une équipe internationale. Collet connait ses hommes et saura les utiliser au mieux. Surtout, on ne peut pas enlever au normand sa capacité à gagner. Médaillé de bronze à l'Euro 2015 en France et à la Coupe du monde 2014, médaillé d'argent en 2011 à l'Euro et surtout vainqueur de l'Euro 2013 en Slovénie a la culture de la gagne.
La Fédération Française de basket a sûrement pris en compte le fait que l'ancien joueur vient tout juste d'arrêter d'entrainer Strasbourg, club avec lequel il avait été jusqu'en finale de l'EuroCoupe cette année. Ce départ permettra à Collet de respirer pour entamer l'été l'esprit focalisé sur les bleus car une saison en club engendre des déplacements à répétition, des matchs à intensité, un investissement important au quotidien.

La prolongation de Collet est une volonté de poursuivre un travail débuté depuis quelques années par une équipe qui a redoré le blason bleu-blanc-rouge dans les grandes compétitions européennes et internationales.

Une prolongation contestée

Après des Jeux Olympiques globalement manqués, on pouvait s'attendre à un changement de cap de la part de la FFBB, surtout après l'annonce des retraites internationales de Florent Pietrus, Mickaël Gelabale et surtout Tony Parker, le héros de toute une génération de basketteurs. Souvent associé à Parker, de part leur relation privilégiée (Parker a investit à l'ASVEL lorsque Collet coachait et il a joué 7 ans sous ses ordres en équipe de France), Collet aurait pu partir en même temps que son poulain, surtout après la campagne olympique carioca, terminée sur une fessée face à ces diables d'espagnols (92-67).
Mine de rien, Collet et les bleus restent sur deux échecs si on ajoute la défaite en demies de l'Euro 2015 à domicile face à ces mêmes espagnols. Après cette déception importante, on avait reproché à Collet d'avoir mal géré les rotations face à l'Espagne, notamment d'être trop attaché à l'aura de Tony Parker et de le laisser sur le terrain alors qui n'y brillait pas.

Les plus fervents supporters français attendaient du nouveau, ils vont être déçu : Collet repart pour 3 ans.

Un mandat de transition ?

En annonçant la prolongation de Vincent Collet, la FFBB a également fait part de l'intégration de Pascal Donnadieu, annoncé favori à la succession de l'actuel coach des bleus. Le charismatique entraineur de Nanterre, qui a forgé une identité incroyable à l'équipe championne de France en 2013, entre par la petite porte pour peut-être enfiler un costume bien plus grand dans quelques années. En effet, l'apparition de Donnadieu sur le banc bleu permettra à ce dernier d'acquérir de l'expérience et d'établir des relations qui pourraient être intéressantes si le passage de flambeau avait lieu en 2019 par exemple.

Quid de Fournier ?

Grand absent de l'aventure olympique, Evan Fournier, meilleur marqueur français en NBA la saison dernière, pourrait faire les frais de la prolongation de Collet. L'arrière du Magic d'Orlando a eu des discussion tendues avec la FFBB par médias interposés depuis la fin des Jeux. Présent à Lille pour l'Euro 2015, Fournier s'était préparé à jouer, en signant rapidement son nouveau contrat juteux avec le Magic notamment. Collet a voulu privilégier la continuité en gardant un groupe à peu près similaire au groupe présent au Tournoi de Qualification Olympique de Manille en juillet.
Les deux hommes n'ont pas l'air d'être les meilleurs amis du monde mais Collet pourrait-il se passer d'un joueur aussi talentueux que Fournier ? Pas sûr.