Des débuts cauchemardesque
Malgré ses 27 minutes jouées, Bacary Sagna a été l'homme le plus en vue lors de la première période de ce France - Bulgarie, au Stade de France. L'ancien tressé a d'abord provoqué un penalty bulgare dès la 7ème minute, transformé par Aleksandrov, puis a déposé un centre sur la tête de Kevin Gameiro. Blessé sur l'action du penalty, Sagna a été remplacé par Djibril Sidibé à la 27ème minute.
Après ce début délicat, l'Équipe de France a réagi. D'abord par l'intermédiaire d'un efficace Kevin Gameiro, qui surgit dans le dos de la défense bulgare à la 23ème minute pour couper de la tête un centre de Sagna. Puis, 3 minutes plus tard, le centre de Dimitri Payet n'a pas trouvé preneur jusqu'à ce qu'il franchisse la ligne de but de Stoyanov. Enfin, à la 38ème minute, Pirgov a offert à Antoine Griezmann une balle de but que l'attaquant de l'Atletico n'a pas gâchée.
Les Bleus sont rentrés au vestiaire avec 2 buts d'avance et une prestation convaincante.
De retour et d'attaque, les français ont dominé et maitrisé leur sujet pendant la quasi totalité du match. Puis, au terme d'une action collective à trois, Kurzawa a décalé Griezmann qui, en une touche de balle, a servi Kevin Gameiro, son coéquipier madrilène pour offrir la victoire aux Bleus.
La France n'a que peu été inquiétée et a rassurée après une prestation décevante en Biélorussie (0-0)
Les Pays-Bas en ligne de mire
La réception de la Bulgarie, 74ème nation au classement FIFA, se devait d'être une formalité pour une Équipe de France qui fait aujourd'hui partie du top des équipes mondiales. Elle l'a été. Désormais en tête du groupe A, à égalité avec les Pays-Bas, la France doit maintenant se projeter vers leur prochain rendez-vous, lundi soir, face...aux Pays-Bas.
Ce duel peut déjà être un début de finale dans la course au premier du groupe, seul qualifié direct pour la Coupe du Monde. Après leur match nul (1-1) en Suède le 6 septembre dernier, les coéquipiers de Wesley Sneijder se sont également imposés 4 à 1 face aux biélorusses grâce notamment à Quincy Promes, l'ailier du Spartak Moscou.
Les Bleus devront se méfier de leurs adversaires, privés d'Euro cet été et sûrement affamés à l'idée de rejouer une grande compétition. Rendez-vous lundi soir (20h45) à Amsterdam pour un duel qui s'annonce électrique.
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